Mon voyage débute sous un ciel menaçant,
chargé de pluie et d’orages : j’en conviens, en ces moments d’adieux, ça
n’aide pas à mettre du baume au cœur… Mais qu’à cela ne tienne, il m’en faudra plus
pour me détourner du droit chemin ! C’est donc après une courte nuit,
voire inexistante, que je me rends à l’aéroport de Genève, encore lové dans les brumes d’un timide cinq heures du matin. Quant à moi, je n’émerge
réellement que trois heures plus tard, lorsque mon avion se pose sur le tarmac
de Copenhague. Quatre heures d’attentes passionnantes se profilent à l’horizon,
alors fidèle à mon flair sans égal, je décide de jeter mon dévolu sur l’un des
seuls cafés qui se fait un honneur de mettre de la vodka dans tout ce qu’il
produit !